[René Lalique] helped a vitrine designed by Huysmans for the 1900 Paris world's fair draw huge crowds. Before a bronze lattice of butterfly-women and beneath a sky with bats, "the sensation of the world's fair presented itself: spiritualized creatures from an intermediary world, pregnant with symbolism and formed of exquisite materials". One of these precious items, [was] the corsage ornament Dragonfly (...): [its] wings are of golden lattice work with hinges for movement. Enamel surfaces have been structured with inset diamonds; the body of the insect is studded with green chrysoprase; a nude, sphinx-like bust of a woman becomes the insect's head, with scarabs as eyes.

The jewelry art of the Second Empire in France, the Grüdnderzeit in Germany, or Victorian England had a preference for particularly expensive stones in opulent mountings. Jewelry designers of the turn of the century opposed this occasionally very showy style by placing more value on artistic-aesthetic design and virtuoso workmanship over the material value of the raw materials. [René] Lalique was one of the first, starting in 1890 in Paris, to follow this principle; he chose more affordable materials but gave them innovative expressive possibilities.

Le 14 avril 1900, lorsque le président Émile -Loubet inaugure sur le Champ-de-Mars la nouvelle Exposition universelle, le monde entier a les yeux braqués sur Paris. Même si l’exposition, la cinquième organisée dans la capitale, s’est donnée pour objet de dresser le bilan du siècle écoulé, tous les observateurs et tous les visiteurs – ils seront plus de 50 millions au total – ont conscience ce jour-là d’entrer dans un siècle nouveau. Celle que l’on nommera beaucoup plus tard la « Belle Époque » vient de naître : une quinzaine d’années qui, en dépit du maintien d’inégalités et de fortes tensions sociales, restent surtout marquées par l’optimisme, l’intensité de la vie culturelle et la certitude du progrès.

Paris est bien sûr au cœur de ce phénomène. La ville, que le philosophe Walter Benjamin érige quelques années plus tard en « capitale du XIXe siècle », l’est tout autant de ce XXe siècle qui s’invente. On sait combien les travaux entrepris par le préfet Haussmann durant le second Empire avaient transformé et « embelli » la capitale. Haussmann fut révoqué en janvier 1870 et l’empire s’effondra quelques mois plus tard, mais le nouveau Paris qui venait de surgir fut largement poursuivi par la IIIe République. Achevant le percement de certaines grandes artères (le boulevard Saint-Germain, l’avenue de la République), préservant une même esthétique fondée sur l’alignement, les matériaux modernes comme le verre ou l’acier, et sur un mobilier urbain reconnaissable, accentuant également la concentration des classes populaires vers l’Est et le Sud parisiens, la fin du XIXe siècle prolongea sans états d’âme le projet haussmannien.

À maints égards, le Paris triomphant de 1900 peut ainsi apparaître comme un aboutissement, la capitale idéale dont avait rêvé Napoléon III. L’Exposition universelle permet à la ville de se doter de nouveaux bâtiments d’exception, comme le Grand et le Petit Palais, la gare d’Orsay ou le pont Alexandre III. Le métro, dont la première ligne est ouverte le 19 juillet 1900, en compte 8 en 1914, auxquelles s’ajoutent de nombreux tronçons en chantier. L’électricité, force vive de l’époque, a commencé à éclairer massivement les avenues et les rues de celle que l’on qualifie désormais de « Ville Lumière ». Surtout, l’ancien et le nouveau se mêlent harmonieusement : les édicules « Art nouveau », dont l’architecte Hector Guimard dote les stations de métro, ou le très « Art déco » Théâtre des Champs–Élysées, imaginé par Auguste Perret et inauguré en juillet 1913, s’intègrent sans difficulté dans un paysage urbain pensé comme celui de la modernité absolue.

C’est dans ce cadre privilégié, fréquenté par des millions de touristes venus des autres capitales européennes et des États-Unis, que prospère l’imaginaire « Belle Époque ». Il tient beaucoup à l’idée d’une « ville-spectacle ». À Paris, en 1900, le théâtre continue de donner le ton. On dénombre en effet une bonne centaine de salles, qui s’égrènent le long des boulevards et des avenues à la mode, et où se produisent les plus grandes vedettes du monde : Sarah Bernhardt bien sûr, mais aussi Réjane, Cléo de Mérode ou Loïe Fuller. Cette passion du théâtre ne concerne pas seulement les scènes à la mode ou les soirées à l’Opéra ; elle se décline aussi sur le mode du vaudeville (pensons au succès des pièces de Feydeau et de Courteline) ou dans les 274 cafés-concerts que compte alors la capitale, dans lesquels se donnent chaque soir des spectacles plus légers, parfois franchement grivois, où un public plus populaire se presse « le samedi soir après l’turbin ». Moulin-rouge, Alcazar, Eldorado, Folies Bergère et Olympia deviennent des établissements fort courus, dont les revues sont annoncées à grand renfort de placards sur les colonnes Morris ou sur les palissades du métro. Depuis quelques années, la féérie se projette aussi sur grand écran, d’abord dans les cafés, dans les grands magasins ou sur les places publiques, puis, à partir de 1906, dans d’immenses et somptueuses salles de cinéma : l’Omnia Pathé, sur le boulevard de Montmartre, ou le Gaumont Palace, place de Clichy, alors le plus grand cinéma du monde avec ses 3 400 places. […]

Jules Chéret é considerado o 'pai do pôster moderno'. Como litógrafo, impressor, projetista, pintor, designer de interiores e ilustrador, ele era uma figura preeminente no meio artístico e literário parisiense da virada do século. Tendo a litografia colorida como suporte, Chéret tornou o pôster promocional uma arte em si mesma, contribuindo com sua vasta produção de cartazes coloridos para a transformação do cenário urbano da capital da Arte, Paris.

Como fica evidente no design das entradas para o Paris Métro, [Hector] Guimard era um prodígio no uso de ferro fundido. Não eram todos os seus contemporâneos que tinham algum apreço por essa tecnologia, frequentemente tida como vulgar e alheia à Arte. Entretanto, Guimard era um artista, um architecte d'art anarquista, como referia-se a si próprio, capaz de dar forma aos seus mais criativos e expressivos trabalhos utilizando precisamente esse material, do qual seu professor [Eugène] Viollet-le-Duc fizera uso extensivamente. (...)

Ele concebeu seus designs originais para o Castel Béranger (...) em estilo Neo-Gótico. No entanto, viagens à Inglaterra e à Bélgica realizadas em 1894 fizeram com que ele, nos anos subsequentes, mudasse gradualmente a decoração e estrutura do Castel Béranger — tornando-o um exemplo clássico de curvilínea e serpenteante fantasia arquitetônica [em estilo Art-Nouveau]. (...) Com suas linhas orgânicas e deslizantes intercaladas com detalhes biomórficos, sua elegância superando até mesmo a das entradas do metrô de Paris, (...) Guimard adquiriu o status de um inventor de formas cuja profunda marca, mesmo no século XX, não escapou a figuras como Picasso e Dalí.

Ambroise Vollard (1866-1939) foi uma lenda em seu tempo. Chegando a Paris em 1887 [vindo] da remota Île de la Réunion, (...) ele tinha poucos contatos e nenhuma credencial para o mundo em que adentrava; não obstante logo tornou-se o principal negociante de arte contemporânea de sua geração e parte central da história da arte moderna. Vollard lançou as carreiras de Paul Cézanne, Pablo Picasso, e os Fauvistas, e montou exibições dos Nabis, Odilon Redon, Henri Matisse, e muitos outros. Ele foi também escritor e um editor bastante inovador, publicando gravuras originais e livres d'artiste, ou livros de arte de edição limitada.

E no entanto Vollard, um homem profundamente reservado, permanece um enigma. Seus contemporâneos todos recordavam-se de seu habitual "Dites-moi" ("Conte-me, então"), o início de numerosas conversas nas quais ele extraía uma torrente de informações de seu interlocutor enquanto que de si próprio revelava muito pouco. (...) Vollard era cheio de contradições, e as opiniões a seu respeito variavam radicalmente. Artistas que reclamavam que ele os explorava encontraram um conveniente trocadilho na palavra voleur, que significa "ladrão": para Matisse ele era "Fifi voleur", para Émile Bernard "Vole-art". Outros apreciavam sua lealdade e generosidade. "Eu acredito inteiramente que Vollard seja um homem honesto", insistia Cézanne, eternamente grato a Vollard por tê-lo tirado da obscuridade.